Choisir le chemin qui nous va le mieux
Parfois, les murmures intérieurs nous parviennent comme un choc, une évidence, comme un engagement à tenir pour soi-même, plus fort que « la voix conseillère de facilités » qui serait plutôt d’avis de tout laisser en l’état parce que, selon elle, il n’y a pas vraiment d’urgence à changer quoique ce soit.
Pourtant, les murmures haussent le ton « Il faut que je me bouge, pour moi, même si ce n’est pas facile, il faut que je fasse cet effort, il est temps, ce n’est pas facile mais c’est important!«
Il est possible d’avoir besoin de le noter, de laisser des traces écrites pour ne pas s’oublier ou encore poser des alarmes en en parlant à des proches, aux personnes précieuses, qui sauront nous faire nous en souvenir si on s’éloignait trop.
En fait, il s’agit de lutter contre nos faiblesses de volonté, celles qui nous empêchent d’agir selon nos intentions profondes et nos valeurs, c’est ce que l’on appelle l’acrasie; en psychologie, c’est une sorte de déficit d’auto-contrôle.
L’invitation est de ne plus aller à l’encontre de ce qui est bon pour soi, de « choisir de quitter une route nationale pour prendre un chemin plus tranquille, moins encombré« , comme l’a joliment formulé l’un de mes patients.
Les images que l’on se propose ont cette force, elles nous projettent dans nos promesses, elle nous rappellent nos murmures intérieurs.
« Oser choisir le meilleur pour soi,
Un long apprentissage de vie. »
A.L.F
19 juillet 2018.