psychologue couple martinique
Etre prêts aujourd'hui...

Tous et chacun, nous avons été projetés au-delà de nous-mêmes, au-delà de nos peurs. Un étrange état s’est imposé : nous étions incroyablement présents, et pourtant déjà ailleurs, comme dans une transe à la fois individuelle et collective.
Au début du confinement, la sidération nous a saisis. Incrédules, parfois effrayés, nous cherchions à comprendre.
Nous voulions des réponses, de l’information, des éclairages intelligents. Il s’agissait de saisir ce qui nous tombait dessus avec une forme de lucidité urgente.
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Mais peu à peu, il a fallu réinvestir nos quotidiens.
Il fallait trouver un rythme, souvent fragile, parfois bancal. Nous avons appris à être davantage en silence, à entrer dans une réflexion plus intime, plus profonde.
Ce silence a laissé émerger un besoin : celui de mieux s’entendre soi-même, dans ses besoins véritables.
Une question essentielle revenait sans cesse : comment redonner du sens à nos vies ? Comment élargir leur portée ?
Il fallait trouver un rythme, souvent fragile, parfois bancal. Nous avons appris à être davantage en silence, à entrer dans une réflexion plus intime, plus profonde.
Ce silence a laissé émerger un besoin : celui de mieux s’entendre soi-même, dans ses besoins véritables.
Une question essentielle revenait sans cesse : comment redonner du sens à nos vies ? Comment élargir leur portée ?
Ainsi, nous avons vu naître des élans de solidarité.
Des gestes simples mais puissants : des fleurs offertes à des EHPAD, des artistes au chevet du monde, des soignants confinés avec leurs résidents, des groupes d’entraide spontanés, des projets inattendus.
Chacun, à sa manière, a essayé d’adoucir la traversée. Même à distance, même avec peu, chacun a voulu participer.
Des gestes simples mais puissants : des fleurs offertes à des EHPAD, des artistes au chevet du monde, des soignants confinés avec leurs résidents, des groupes d’entraide spontanés, des projets inattendus.
Chacun, à sa manière, a essayé d’adoucir la traversée. Même à distance, même avec peu, chacun a voulu participer.
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Un nouveau modèle de vie s’est esquissé :
Une autre façon de consommer, de se déplacer, de penser. Des formes de solidarité et de responsabilité ont émergé, que l’on croyait auparavant impossibles.
Cela prouve une chose : la réalité appartient à ceux qui agissent. Elle ne s’encombre pas des prédictions expertes ou du scepticisme.
Une autre façon de consommer, de se déplacer, de penser. Des formes de solidarité et de responsabilité ont émergé, que l’on croyait auparavant impossibles.
Cela prouve une chose : la réalité appartient à ceux qui agissent. Elle ne s’encombre pas des prédictions expertes ou du scepticisme.
Aujourd’hui, nous sommes tous dans la même quête : habiter pleinement ce qui nous rend vivants.
Il s’agit de participer à un projet fou, mais profondément humain.
Celui de proposer une nouvelle manière d’être à soi, d’être au monde.
Redevenir gardiens, protecteurs, bienfaiteurs.
Des passeurs de vie, de la vie vivante.
Il s’agit de participer à un projet fou, mais profondément humain.
Celui de proposer une nouvelle manière d’être à soi, d’être au monde.
Redevenir gardiens, protecteurs, bienfaiteurs.
Des passeurs de vie, de la vie vivante.
Alexandra Legendri-Fauron
18 avril 2020.
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