LEXIQUE

À la recherche d’un psychologue Guadeloupe ? Vous êtes au bon endroit. Notre équipe de psychologues qualifiés est là pour vous offrir un accompagnement professionnel et bienveillant. Ainsi, vous pourrez trouver les réponses à vos questions et les solutions adaptées à vos besoins.

En effet, nous comprenons que prendre la décision de consulter un psychologue guadeloupe peut être une étape importante. Pourtant, il est essentiel de se sentir soutenu et écouté lorsqu’on traverse des difficultés émotionnelles ou psychologiques. C’est pourquoi notre équipe met un point d’honneur à créer un environnement sécurisé et confidentiel, propice à l’échange.

Donc, que vous souffriez d’anxiété, de dépression, de troubles du comportement ou de tout autre problème psychologique, nos psychologue Guadeloupe sont là pour vous aider. Ainsi, vous pourrez bénéficier d’une approche thérapeutique personnalisée et de techniques éprouvées pour améliorer votre bien-être mental.

N’attendez plus pour prendre soin de votre santé mentale. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui avec notre équipe de psychologue Guadeloupe et commencez votre parcours vers une vie plus équilibrée et épanouissante.

  • SIRET : Numéro d’immatriculation professionnelle obligatoire pour exercer en pratique privée libérale.
  • A.D.E.L.I. : Inscription obligatoire auprès de l’ARS (Agence Régionale de la Santé) pour les psychologues faisant usage du titre quels que soient leur statut ou secteur d’exercice, il s’agit d’une protection contre l’exercice illégal de la profession.
  • Le terme clinique est hérité de la médecine signifie « au chevet du malade ». Le psychologue clinicien sort de son laboratoire pour rencontrer l’individu en situation et en évolution confronté à une perturbation. La psychologie clinique s’intéresse à l’être humain comme étant un être unique ayant une histoire personnelle et vivant une situation ne pouvant être assimilée à aucune autre. «  En psychologie clinique, le psychologue fonde sa démarche sur le contact individuel avec son patient, l’entretien et l’examen approfondi de sa situation ».
  • Le psychologue clinicien est un professionnel dont la formation (minimum BAC+5) est validée par un diplôme universitaire (DESS, DEA, Master Professionnel ou de recherche) reconnu par l’Etat. Ce professionnel doit respecter le Code de déontologie des psychologues.

La psychologie humaniste :
• met la relation patient-thérapeute au premier plan,
• défend l’idée du potentiel humain (capacité à s’autodéterminer et à grandir),
• reconnaît un processus vivant, une forme d’élan qui pousse à s’accomplir,
• implique l’engagement et la responsabilité de la personne,
• respecte la liberté de l’individu,
• tient compte de la créativité individuelle qui perme le développement personnel,
• s’appuie sur l’expérience, le vécu émotionnel et le ressenti,
• intègre la dimension corporelle de la personne. La psychologie humaniste, approche psychologique positive de l’être humain, est un modèle de psychothérapie qui cherche à relancer la tendance innée à mobiliser les forces de croissance et à développer son potentiel.

  • La thérapie existentielle 

La thérapie existentielle peut remonter jusqu’à la philosophie des travaux de Socrate, Platon et Aristote puis s’installe réellement au milieu du vingtième siècle avec le travail de Jaspers en Allemagne (1951), l’influence des philosophies phénoménologiques de Husserl  (1913) et Heidegger  (1927) et aussi de l’existentialisme de Sartre (1939), mais surtout par le travail en santé mentale des psychiatres suisses Ludwig Binswanger (1946) et Medard Boss (1957). Ces chercheurs et philosophes ont tenté de comprendre la condition humaine et de mettre en valeur la lutte existentielle quotidienne qui amène inévitablement à des difficultés d’adaptation et de compréhension.

Les travaux les plus modernes de l’analyse existentielle ont été effectués par Frankl (1946), May (1958), Laing (1960), Szasz  (1961), Yalom (1980) et Van Deurzen (1997). Cette évolution thérapeutique commence à être intégrée dans la psychothérapie clinique en France.

La Thérapie Existentielle a donc été développée dans différents pays à partir de la seconde moitié du vingtième siècle. Elle est souvent associée à l’approche humaniste et rogérienne, sous le vocable d’approche humaniste-existentielle. Elle aborde les questions du rapport à l’existence (Association Française de Psychologie Existentielle) :

    • Comment vivons-nous et pourquoi nos modes de vie sont-ils parfois problématiques ?
    • Quel est notre rapport au monde, en ce qui concerne les grands domaines de vie comme le travail, la formation, la famille ou les loisirs ?
    • Quel type de relation engageons-nous avec nous-mêmes et avec les autres ?
    • Pourquoi ressentons-nous de la souffrance, de l’appréhension ou a contrario du bien-être ?
    • Quels objectifs et significations donnons-nous à l’existence tout entière ou à certaines périodes de vie (exemple : le vécu du chômage, de la retraite, de la maladie, de la réussite professionnelle…) ?
    • Quels choix fondamentaux sont les nôtres, autrement dit que reflètent nos décisions de vie ? Dans cette optique, la psychologie existentielle permet de comprendre les choix de vie et les fonctionnements et dysfonctionnements qui sont générés par la vie et l’existence, dans des domaines aussi variés que le travail, la santé ou l’éducation, mais aussi dans la vie de tous les jours, qui peut inclure les loisirs, la vie familiale et amicale, les voyages ou la spiritualité. La psychologie existentielle, au carrefour de plusieurs approches, permet un dialogue avec des disciplines proches : philosophie existentialiste, sociologie, formation des adultes, esthétique, épistémologie, orientation scolaire et professionnelle, médecine… .           La thérapie existentielle est une approche dynamique qui s’intéresse aux enjeux profondément enracinés dans l’existence humaine. Chacun de nous aspire à la perdurance, à l’appui, au sentiment d’appartenance et au sens, pourtant, nous devons tous nous confronter à la mort, à l’absence de socle, à l’isolement et à une absence de sens inévitables. La thérapie existentielle se fonde sur un modèle psychopathologique postulant que l’angoisse et ses conséquences inadaptées constituent des réponses à ces quatre enjeux ultimes.

      L’approche existentielle met l’accent sur un autre type de conflit fondamental que celui relevé par la Psychanalyse : non celui relatif aux besoins pulsionnels antagonistes, ni celui qui surgit avec l’entourage important, mais un conflit qui survient lors de la confrontation de l’individu aux fondamentaux de l’existence, à certains enjeux ultimes, certaines caractéristiques intrinsèques qui participent sans échappatoire possible, de l’existence d’un individu dans le monde.

      Dans la pensée originale de Viktor Frankl (1905-1997), le sens de la vie se définit comme un besoin fondamental chez l’être humain. Il souligne notamment sa fonction protectrice face à des conditions difficiles ou à des événements marquants. De nombreux travaux ont pu faire l’étayage de ce postulat en étudiant le rôle du sens de la vie à des moments particulièrement difficiles. Plus récemment, il a été proposé d’appréhender le sens de la vie sous la forme d’un système fonctionnel basé sur des processus actifs de construction. Cette modélisation apporte un éclairage intéressant pour comprendre la façon dont cette fonction protectrice s’exerce

      La thérapie existentielle traite de thèmes à la fois philosophiques et psychologique, par exemple : la mortla libertél’isolement fondamental et l’absence de sens. La confrontation de l’individu à chacun de ces fondamentaux nourrit la dynamique du conflit dynamique existentiel.

      « Peu importe à quel point nous nous sentons proche de l’autre, il demeure un fossé ultime et infranchissable : chacun de nous arrive seul en ce monde et doit le quitter tout aussi seul. Surgit dès lors un conflit existentiel entre cet isolement absolu et notre désir de contact, de protection, d’appartenance à un tout qui nous transcende. »

      « Si nous devons mourir, si nous constituons notre propre monde, si chacun d’entre nous est finalement seul dans un univers indifférent, quel sens a la vie ? Pourquoi vivons-nous ? Comment vivre ? S’il n’existe aucun dessein prédéfini, chacun d’entre nous doit alors élaborer le sens de sa vie. Cependant, le sens que chacun donne à ses propres créations peut-il suffire à nous faire supporter la vie ? Ce conflit dynamique existentiel découle du dilemme auquel fait face un être avide de sens parachuté dans un univers qui en est dépourvu. »

      (citations d’Irvin Yalom – La thérapie existentielle)

  • Victor Frankl (1905-1997), psychiatre et philosophe autrichien qui, après une longue correspondance avec Sigmund Freud, a développé son propre modèle thérapeutique, la logothérapie ou thérapie par le sens (vient du grec « logos » signifiant « esprit », « sens »).
    Son approche a véritablement révolutionné le monde de la psychothérapie car il propose une réflexion profonde et personnelle sur ce qu’il a dû lui-même questionner, quel sens trouver à la vie pour nous donner l’envie et la force de continuer même après l’horreur. En effet, il a été le seul survivant de sa famille du camp d’Auschwitz alors qu’il y avait été avec sa femme, sa mère, son père et son frère.

    La logothérapie se penche tant sur les raisons de vivre de l’homme que sur ses efforts pour en découvrir une. Cette pratique pose le postulat qu’il faut, avant toute chose, trouver un sens à nos actes. Chaque individu doit trouver et se donner une raison d’exister, une raison unique et singulière ; elle seule peut combler l’exigence existentielle et spirituelle de l’âme humaine.

  • Irvin Yalom

Professeur américain en psychiatrie à l’université de Stanford, psychothérapeute et écrivain. Né d’une famille juive en 1931 à Washington D.C., ses parents, d’origine russe, avaient migré peu après la Première guerre mondiale. Il grandit dans les quartiers populaires de la ville où règne une insécurité latente. Aller à la bibliothèque est l’une de ses seules sorties. Il lit quantité de livres en tous genres : biographies, romans, essais. Il s’engage plus tard dans des études de médecine (Université de Boston) et se tourne tout de suite vers la psychiatrie. Il commence assez vite à traiter de la thérapie de groupe et à élaborer sa théorie de la psychothérapie existentielle à la faculté de Stanford. Il est nommé Assistant Professor puis titularisé en 1968. Il écrit son livre « La thérapie existentielle » en 1980, fondement de sa thérapie, entre psychologie, philosophie et littérature. « La thérapie du bonheur », film réalisé par Sabine Gisiger en 2014, livre son œuvre, sa vie et ses réflexions en toute intimité.

  • AFPE – Association Française de Psychologie Existentielle

Située à Paris et créée en 2018 pour répondre à de nouveaux besoins, l’AFPE offre une palette de services pour les chercheurs et praticiens qui souhaitent développer leurs compétences.

  • L’école de Palo Alto, créée en Californie par l’anthropologue Grégory Bateson (1904-1980), est une école riche de l’apport de spécialistes en divers domaines, notamment la communication interpersonnelle. La devise de l’école est qu’ « il est impossible de ne pas communiquer ». La notion de « Système » y est développée dans le sens où l’individu doit être considéré et replacé dans son contexte environnemental et relationnel ; le thérapeute aidera son patient à agir et à interagir avec son environnement et son entourage relationnel. De ce fondement vont naître des méthodes thérapeutiques telles que la thérapie systémique, familiale ou brève ainsi que la Programmation Neuro Linguistique (PNL), l’Analyse Transactionnelle (AT).
  • Abraham Harold Maslow (1908-1970), psychologue américain connu pour ses travaux sur la motivation et qui a axé ses recherches sur l’accomplissement de soi.
    Il est connu notamment pour sa hiérarchisation des cinq besoins fondamentaux.
    1) Besoins physiologiques, ou besoin vitaux : ce sont les mêmes que pour les animaux (boire, manger, dormir),
    2) Besoin de sécurité : même à l’âge de la préhistoire, une fois qu’il avait mangé, l’homme allumait un feu pour se protéger des bêtes féroces. Aujourd’hui, le besoin de sécurité se traduit le fait d’avoir un toit, un travail par exemple,
    3) Besoin d’appartenance : comme celui d’appartenir à une famille, à un réseau social, à un groupe. Le besoin d’appartenance comprend aussi le besoin affectif,
    4) Besoin d’estime ou de reconnaissance : c’est le besoin de la confiance et du respect des autres, d’exister à leurs yeux.
    5) Besoin de réalisation ou besoin d’accomplissement de soi.

    Abraham Maslow développe l’idée que la motivation pousse l’individu à atteindre ses objectifs qui sont de satisfaire ses différents besoins, jusqu’aux plus élevés. Son approche n’est pas seulement psychologique puisqu’il explore aussi bien la dimension mystique (recherche de plénitude de l’esprit) que philosophique (quête du sens de la vie dans l’accomplissement de soi).Il se questionne beaucoup sur la notion de normalité et de santé mental en psychologie ; il reproche à la psychanalyse de se réduire à l’étude des pathologies du psychisme (« sac de symptômes »).

  • Carl Rogers (1902-1987), psychologue humaniste nord-américain qui a œuvré dans les champs de la psychologie clinique, de la relation d’aide (counseling) et de l’éducation.Sa méthode, l’Approche Centrée sur la Personne (ACP), met l’accent sur la qualité relationnelle entre le thérapeute et son patient qui s’appuie sur l’écoute, l’empathie, l’authenticité et le non-jugement. C’est une élaboration d’abord appelée « non-directivité » puis « counseling rogerien ».

    Le thérapeute sort de la position d’expert et de la distance habituelle pour construire un véritable lien de qualité avec son patient basé sur le respect et la confiance mutuelle. Il défend trois attitudes fondamentales du psychothérapeute l’empathie, la congruence et le regard positif inconditionnel. Le patient, accepté tel qu’il est, est accueilli chaleureusement dans « l’ici et maintenant ».

  • Fritz Perls (1893-1970), psychiatre et psychothérapeute allemand, a fondé en 1942 la Gestalt-thérapie en collaboration avec son épouse Laura Posner Perls et Paul Goodman (philosophe et écrivain).
    La gestalt-thérapie ou thérapie du contact (« gestalten », en allemand, mettre en forme, structurer) est une approche thérapeutique qui se centre sur la manière dont chacun gère le contact avec son environnement et avec autrui. L’accent est mis sur l’expérience subjective du patient et prend en compte ce qui se vit dans la séance.

    Le thérapeute utilise comme outil l’expression des émotions du patient dans « l’ici et maintenant » et place le patient au cœur de son évolution, acteur de son propre changement.Cette approche tient compte de la dimension physique, affective, spirituelle, sociale, et relationnelle du patient.

  • Roger Vittoz (1863-1925), médecin Suisse, est un des premiers psychosomaticiens ; il s’intéresse aux conséquences du stress, des blessures intérieures et des émotions. Il a eu très tôt l’intuition de la plasticité neuronale et a proposé des outils concrets et facilement intégrables à la vie quotidienne de ses patients afin qu’ils ne subissent plus passivement leurs états émotionnels négatifs mais qu’ils deviennent acteurs de leur bien-être et de leur évolution.

    Son approche s’appuie sur la perception sensorielle, méthode qui est essentiellement centrée sur le développement de la conscience (conscience de son environnement, conscience des idées et des pensées qui nous habitent, conscience de nos émotions).
    Cette conscience éprouvée permet selon Roger Vittoz, un rétablissement du fonctionnement cérébral ou « contrôle cérébral » grâce à la recherche d’un juste équilibre entre notre mental et notre réceptivité.
    A partir d’exercices corporels et sensoriels simples, il propose de mettre au repos le mental surchargé ou surmené afin de vivre l’instant présent et d’assumer le quotidien et les difficultés avec juste distance.
    Il s’agit par exemple de renforcer sa réceptivité en nous retrouvant ses sensations primaires par les cinq sens « comme l’enfant au réveil » en évitant de les passer par le filtre déformant et fatiguant de nos pensées ».
    D’autres exercices vont plutôt favoriser les capacités de concentration, de poser des choix, de mise à distance et de volonté.
    La répétition des exercices favorise la création de nouveaux circuits neuronaux. Ainsi, grâce à la plasticité neuronale, il devient possible de mettre en place de « bonnes habitudes cérébrales ».

  • Jacob Levy Moreno (1889-1974), psychiatre, psychothérapeute et sociologue ukrainien, a fondé le psychodrame (thérapie utilisant la théâtralisation dramatique au moyen de scénarios improvisés qui permet la mise en scène des problématiques intérieures), la sociométrie (mesure de l’état économique et social des peuples qui inspira l’analyse des réseaux sociaux et la psychologie sociale actuelle) et, en 1932, est l’un des pionniers de la psychothérapie de groupe.

    Freud a apporté l’inconscient (phénomènes inaccessibles au champ de la conscience, qui pour la psychanalyse, influencent le jugement, les sentiments et les comportements d’un individu), Yung l’inconscient collectif et Moreno le co-inconscient familial et groupal, qui peut être décrit comme un co-inconscient transgénérationnel. N’oublions pas aussi les apports de Adler, élève dissident de Freud, qui va développer une psychologie positiviste, base du développement personnel.

  • Alfonso Caycedo neuropsychiatre colombien, née en 1932, crée à Madrid en 1960 la sophrologie qu’il nomme aussi « la fille de la médecine » pour étudier la conscience humaine et les moyens d’en faire varier les états et niveaux.
    S’appuyant sur l’hypnose thérapeutique, la relaxation progressive de Edmund Jacobson (1888-1983), le training autogène de Schultz (1884-1970) et la phénoménologie psychiatrique, il met au point une nouvelle méthode avec une terminologie spécifique et surtout un rapport au malade plus respectueux, prenant en compte sa personnalité et ses spécificités.

    La phénoménologie c’est l’importance accordée aux phénomènes, non induits mais guidés, rencontrés au cours des séances. Edmund Hüsserl, 1859-1938, philosophe autrichien, est le fondateur de la phénoménologie, c’est le premier à proposer une méthode d’étude de la conscience humaine, il décrit une « réduction philosophique » en plusieurs étapes dont le retour aux choses aux choses elles-mêmes (intentionnalité, retour aux phénomène), la suspension de tout jugement lors de l’analyse (époké, regard « comme si c’était la première fois »), et la mise entre parenthèse du phénomène (pour en dévoiler l’essentiel).Ces étapes « d’analyse intentionnelle » d’Üsserl se retrouvent dans la méthode proposée initialement par Alfonso Caycedo.Il enrichira sa méthode par l’approche orientale (Yoga et Zen japonais) et réalisera, selon lui, un pont ou « une rencontre vivantielle » entre l’Orient et l’Occident.

    La sophrologie est aussi une philosophie humaniste universaliste et transcendante. « Tout en respectant son individualité et sa liberté de base, la sophrologie considère l’homme vivant au sein d’une société et faisant partie intégrante de l’humanité transcendante » (Caycedo, 1979). Elle propose une méthode d’entraînement de la personnalité, un développement du potentiel positif existant dans chaque être humain. Le terme de « relaxation » est ainsi bien à comprendre dans son sens étymologique de libération.

    Pour Alfonso Caycedo, « Lorsque nous faisons une chose pour la première fois, cela intéresse le moi ; lorsque nous répétons cette même chose des dizaines de fois, cela l’ennui ; si nous le faisons des milliers de fois, cela le transforme. (…) Lorsque le geste est intégré, il est nécessaire d’y mettre de la conscience, de vivre pleinement l’instant présent, pour que se produise un réel enrichissement et progressivement un dévoilement de la conscience. Il s’agit de vivre ce geste comme si c’était la première fois (…) L’habituation va permettre de ne plus être fasciné par la nouveauté, elle va permettre de nous libérer de l’exécution (…) pour vivre pleinement les sensations, pour porter un regard neuf sur ce que nous sommes en train de vivre (…) alors l’habituation (…) transforme (…) De plus, l’entrainement régulier permet d’exercer sa volonté. Décider de se donner du temps est déjà un pas sur le chemin de la réalisation de soi. Et dans ce moment de liberté que l’on s’accorde (autre lecture de ce que certains nomment une contrainte), la conscience peut s’ouvrir, s’élargir ».  (Bernard Santerre, A propos de l’entraînement, Actes du colloque de la Société Française de Sophrologie en 1995, Approche expérimentale des chemins initiatiques d’Orient et d’Occident, Les éditions Du Prieuré.)

  • Wilhelm Reich (1897-1957), psychiatre psychanalyste, jeune collaborateur de Freud, connu pour ses contributions à la sexualité et son engagement en faveur de l’émancipation de la satisfaction sexuelle (la « fonction de l’orgasme »). Il s’éloigne de Freud en 1933 en défendant l’idée que la cause des névroses est d’origine socioéconomique (problèmes de logement, difficultés de contraception, difficultés économiques).
  • Alexander Lowen (1910-2008), psychothérapeute américain est le fondateur de l’analyse bioénergétique qui fut longtemps le disciple de Wilhelm Reich. Il crée à Vienne un dispensaire psychanalytique gratuit pour les plus démunis.Il s’agit d’une psychothérapie alternative qui vise à réduire les défenses neuro-musculaires structurées dans le corps sous forme de contractions chroniques, de nœuds afin de favoriser la circulation des « énergies » bloquées dans le corps. Grâce à d’exercices physiques et de respiration, les patients peuvent renouer avec leur personnalité et la vie de leur corps tout en améliorant la libre expression émotionnelle et l’ « énergie vitale ».
  • Mihaly Csikszentmihalyi, né en 1934, est un psychologue hongrois qui étudie le bonheur depuis trente ans.
    Comptant parmi les pionniers de la psychologie positive, il a développé le concept de « flow » (flux en anglais) ou encore « la zone » ; il s’agit de l’état maximal de concentration dans lequel se trouve une personne engagée dans une activité pour le plaisir (expérience qualifiée d’autotélique).

    La phénoménologie de l’expérience optimale comporte huit caractéristiques majeures :
    1) La tâche entreprise est réalisable mais constitue un défi et exige une aptitude particulière,
    2) L’individu se concentre sur ce qu’il fait,
    3) La cible visée est claire,
    4) L’activité en cours fournit une rétroaction immédiate,
    5) L’engagement de l’individu est profond et fait disparaître toute distraction,
    6) La personne exerce le contrôle sur ses actions,
    7) La préoccupation de soi disparaît, mais, paradoxalement, le sens de soi est renforcé à la suite de l’expérience optimale,
    8) La perception de la durée est altérée.

    Dans son ouvrage « Vivre », Mihaly Csikszentmihalyi définit le bonheur comme « l’expérience optimale, état dans le quel les gens sont quand ils sont profondément engagés dans une activité pour le plaisir, quand ils se sentent heureux et sont au maximum de l’enchantement ».Il donne ainsi le conseil suivant « Recherchez sur les aspects positifs de l’expérience humaine : la joie, la créativité, et le processus d’engagement total face à la vie que j’appelle « expérience optimale ». »
    Selon lui, pour atteindre le bonheur, il faut absolument multiplier les expériences optimales de manière à recréer et préserver son équilibre mental tout en conservant un fil conducteur à ces multiples expériences optimales afin d’éviter une désorientation et donner un sens à sa vie.« Les gens sont le plus heureux lorsqu’ils sont en compagnie d’autres êtres humains », il met l’accent sur l’importance de notre connexion aux autres ainsi que sur la notion d’ « engagement » (dans une relation amoureuse, la famille, le travail, la communauté…) qui permet de « donner du sens à son action et, encore mieux, se servir de ce que l’on a de mieux en soi pour contribuer au bien-être des autres.

  • Martin E. P. Seligman, né en 1942, est psychologue et directeur du Centre de recherche en psychologie positive à l’université de Pennsylvanie. Il est le fondateur de la psychologie positive qui étudie ce qui « donne sens à la vie », c’est l’étude des forces, du fonctionnement optimal et des déterminants du bien-être.Après une anecdote personnelle avec sa fille, il explique comment il a pris conscience de la nécessité d’exercer son esprit à percevoir ce qu’il y a de joyeux et gratifiant plutôt que se concentrer sur les difficultés de notre existence.
    La psychologie positive s’intéresse à ce qui rend les gens heureux et son objectif est alors de développer la capacité à aimer, être aimé et donner du sens à nos actions tout en étant responsable de ce que nous pouvons changer (résilience).
  • Sigmund Freud (1856-1939), né à Freiberg en Moravie (aujourd’hui République Tchèque), est le père de la psychanalyse. De famille juive, il a trois ans lorsque son père fait faillite et emmène sa famille à Vienne pour tenter sa chance comme commerçant.Après de brillantes études de médecine, il suit les cours du professeur Jean-Martin Charcot (1825-1893), l’un des neurologues français les plus renommés de l’époque connu pour ses travaux sur l’hystérie et l’hypnose, à l’hôpital de la Salpétrière, à Paris.

    Quatre ans plus tard, il s’établit à Vienne comme médecin et s’intéresse au traitement des maladies nerveuses où il va abandonner l’hypnose et l’électrothérapie, aux résultats spectaculaires mais peu durables, pour développer une nouvelle approche basée sur l’exploration de la vie psychique consciente et inconsciente (lapsus, rêves, actes manqués). C’est ainsi que naît, en 1896, la psychanalyse dont l’objectif est de dénouer des troubles psychiques médicalement inexplicables. Il développe, entre autres, les notions de conscient, pré-conscient et inconscient (processus et activités psychiques qui ne peuvent, pour des raisons diverses, être ni perçus ni contrôlés par la conscience) ainsi que le principe de refoulement (mécanisme de défense du psychisme lorsque la conscience ne peut accepter certaines pulsions ou désirs), le complexe d’oedipe (désir de l’enfant pour son parent du sexe opposé) la théorie du transfert, (transfert des affects positifs ou négatifs infantiles envers l’analyste), l’interprétation des rêves et le concept d’association libre (en psychanalyse, le patient exprime spontanément tout ce qui lui passe par l’esprit).

    En 1920, Freud écrit « Au-delà du principe de plaisir », œuvre dans laquelle il théorise les pulsions de mort (Thanatos) et de vie (Eros) qui cohabitent dans chaque être et défini par le Moi (dans le cadre de sa seconde théorie de l’appareil psychique, le concept du Moi est caractérisé par l’emploi du Je, il se construit à partir de sensations et expériences vécues et d’identifications, il est à la fois le lieu de l’identité personnelle, du contrôle du comportement, du rapport aux autres et de la confrontation entre réalité extérieure, normes morales et sociales et désirs inconscients), le ça (ensemble des pulsions inconscientes) et le Surmoi (proche de l’inconscient, il se constitue à partir du Moi par identification de l’enfant au parent symbolique incarnant l’autorité, il exerce des fonctions de juge, de son conflit avec les désirs du moi naissent les culpabilités conscientes et inconscientes).

  • Carl Gustav Yung, (1875-1961), psychiatre et essayiste suisse, fondateur de la psychologie analytique, investigation de l’inconscient et processus d’individuation permettant d’accéder au « soi » qui tient compte de la dimension spirituelle que tout être humain porte en lui, et de son rapport avec l’inconscient collectif.

    La méthode analytique s’utilise dans une psychothérapie de face-à-face grâce aux outils d’association libre, d’analyse du transfert, d’interprétation des rêves et de l’analyse des mythes et symboles.

    Ses concepts clés sont :
    l’affranchissement du maternel, c’est-à-dire passer par l’ « inceste symbolique » (désiré dans la psyché mais interdit dans la réalité) pour arriver au « sacrifice » qui est le processus permettant de se détacher de l’image de la Mère pour ouvrir un espace de croissance et de liberté,
    l’affirmation du féminin, libéré des images du maternel, le féminin peut alors s’affirmer tout autant chez la femme, « animus », que chez l’homme, « anima » ; pour lui, de ce fait nous sommes tous androgynes dans l’âme et c’est le fait d’assumer notre pôle contraire, dans l’ordre sexué et psychique, qui nous permet d’atteindre la complétude de notre être. Selon lui, c’est en particulier par le féminin que s’ouvre le chemin vers le Soi, notre Je le plus authentique et qui est bien au-delà de ce que Jung appelle le « complexe du moi », ou égo.
    • la légitimation du religieux, au sens d’une expérience fondatrice du sacré (au-delà des Eglises et des confessions instituées).
    Les archétypes, « structures » de l’inconscient qui se remplissent différemment selon la culture, l’histoire personnelle, le système familial… ; ils sont communs à toute l’humanité, seules les représentations et les formes qu’ils prennent sont singulières à chaque personne.
    • la réalisation ou « processus d’individuation » dans lequel nous dépassons notre individualité divisée pour accéder à une unité psychique, et où, bien au-delà du Moi, nous découvrons l’image de la transcendance (au risque de la folie sans arrêt négociée). L’expérience du sacré comporte une ambivalence profonde, entre création et destruction, entre mystique et psychopathologie car le Je véritable est du registre de l’Autre et l’expérience assumée fait déboucher sur un point obscur où cesse toute connaissance et toute représentation. Le chemin devient alors à lui-même son but.

  • Alfred Adler (1870-1937), né à Vienne, est médecin et fondateur de la « Psychologie individuelle ». Disciple de Sigmund Freud pendant de nombreuses années, il s’oppose au maître de la psychanalyse en privilégiant dans ses travaux un axe médical et éducatif.
    Fils d’une famille juive de commerçant, comme Sigmund Freud, il est le deuxième d’une fratrie de sept enfants dont l’ainé se nomme Sigmund. De santé fragile, il faillit mourir d’une pneumonie à l’âge de quatre ans. Il percevait sa mère comme une froide voir distante et ce fut son père qui joua le rôle d’allié protecteur.
    Après des études de médecine, il étudie les théories freudiennes pour, par la suite, développer ses propres analyses ; loin de l’appareil psychique inconscient compliqué, il propose la notion de « subconscient », reprend les notions de « complexe d’infériorité et de supériorité » qu’il développe à sa manière et qui sera la base d’une psychologie du « Moi ».Selon lui, tout individu est confronté, de par ce sentiment originel d’infériorité, à une adaptation différente à la réalité selon son histoire. Ainsi, le complexe ou sentiment d’infériorité peut se transformer, de façon pathologie, en un sentiment de supériorité, qu’il nomme également volonté de puissance ou encore protestation virile.

    Dans cette forme de psychothérapie, il sera alors question de sublimer (comme le disait Freud) l’agressivité par une compensation psychique adaptée (affirmation de soi et de ses talents). Sa théorie est donc une psychologie positiviste base du développement personnel. Alfred Adler accorde, de plus, une grande importance aux conditions sociales de ses patients dans l’étude des pathologies ; il reçoit d’ailleurs a son cabinet les habitants des quartiers défavorisés de Vienne.Mu par un idéal sociétal, il défend l’idée qu’un médecin ne doit pas se contenter de soigner mais doit aussi avoir un rôle préventif et éducatif ; le corps étant pour lui indissociable de l’esprit. Il développe ainsi les premières consultations médico-pédagogiques.

    Elève rebelle de Freud, tout comme Jung, il supprime le divan pour proposer une consultation de face-à-face avec des sièges similaires et à la même hauteur. Son approche contribue de maière marquante à la résolution des affections corporelles. Il écrit, très justement, en 1933 dans « Le sens de la vie », « Nous avons peut-être fait un grand pas en avant si nous pouvons éviter ce qui ne contribue pas au bien de la collectivité. Et encore : il est évident qu’il ne s’agit pas là de la possession de la vérité, mais uniquement d’une tentative pour l’atteindre ».

  • Johannes Heinrich Schultz (1884-1970), professeur de neurologie et de psychiatrie en Allemagne, s’intéresse au cas psychosomatiques et propose, en 1932, sa méthode de relaxation, le training autogène qui sera à l’origine de la sophrologie. Postulant que « le corps peut agir sur l’esprit et que « la décontraction peut représenter l’élément essentiel d’une thérapie », il propose une série d’exercices rigoureux d’auto-induction pour permettre aux individus de se conditionner.
  • Edmund Jacobson (1888-1983), médecin américain, qui va développer la relaxation progressive ; il s’agit du relâchement musculaire pour atteindre une détente mentale. La relaxation neuromusculaire repose sur le principe de l’influence du contrôle somatique sur la réponse psychique. La sophrologie s’appuie sur les conclusions de Jacobson lorsqu’elle propose d’imaginer le développement d’un geste technique en état sophroliminal (état alpha ou état de conscience modifiée).
  • RECHERCHES ET ARTICLES SUR LA THERAPIE EN LIGNE

    Bien que récentes, les thérapies en ligne connaissent un grand succès aux Etats-Unis et au Canada où elles sont reconnues comme des thérapies à part entière. Elles font l’objet d’études et d’évaluations scientifiques, c’est ainsi que la Société Internationale pour la Santé Mentale en Ligne (ISMHO, International Society for Mental Health Online) a mis en place depuis 1999 un groupe d’experts chargés d’analyser des cas cliniques traités par thérapies en ligne.

    Les conclusions mettent en exergue que les thérapies en ligne sont non seulement possibles mais aussi efficaces et pertinentes.

    En France, le Syndicat national des psychologues (SNP) et la fédération française des psychologues et de la psychologie (FFPP) adherent au principe de thérapie en ligne à la condition qu’un cadre strict soit respecté. Deux études, menées à l’Université de Pittsburgh, parues dans British Journal of Psychiatry Open, ont montré l’intérêt des thérapies cognitives comportementales (TCC) et des groupes de soutien en ligne dans le traitement des troubles dépressifs et anxieux.

    Une étude de l’Université de Bristol a révélé l’efficacité de la thérapie comportementale en ligne dans le cas de patients dépressifs (Revue scientifique médicale britannique The Lancet, août 2009). Les résultats montrent que 42 % des participants traités par la thérapie en ligne se sont remis de la dépression contre 26% de patients ayant reçu leur soin en face à face. Des chercheurs cliniques de l’Université de Zurich mettent en évidence la preuve scientifique de la valeur égale de la psychothérapie sur internet. Trois mois après la fin de la thérapie, les patients ayant reçu la thérapie en ligne présentaient moins de symptômes que les patients ayant reçu le traitement en face à face. Les chercheurs ont aussi expliqué que l’ordinateur favorisait l’auto-responsabilisation des patients (Psychotherapy via internet as good as if not better than face-to-face consultations).

    Une étude menée, en Septembre 2008, à l’école de médecine John Hopkins à Baltimore par le département de psychologie a évalué l’efficacité de la thérapie à distance par rapport au traitement de personnes toxicomanes traitées à la méthadone. 37 patients ont été dirigés de manière aléatoire soit à la thérapie à distance soit à la thérapie de groupe sur place ; après 6 semaines de travail, les patients des deux groupes ont répondu favorablement par la réalisation d’au moins deux semaines consécutives d’abstinence.

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